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Galerie Photo Olivier Daaram Jollant

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12 août 2004

ART SEXUEL

   

 

 

 

"Clita"-nature immobile-1992

  Bonjour à toutes et à tous!

j'espère que vous allez très bien en ce jeudi pluvieux sur l'île de France. Ne soyez pas tristes où déprimés, voici quelques images...(my Goodness!)
Il semblerait que le mot clef revenant le plus souvent sur ce site soit justement le mot: "image" suivit de près par "voici", l'apothéose étant: "
  voici une image". Mon travail est une suite d'images, un peu comme à l'école, ou la maîtresse nous en distribuait avec parcimonie. Je n'ai pas de souvenirs précis, d'une quelconque image de cette époque, sinon qu'elles étaient toujours fades et fleuries; mais je sais que cela nous rendais fier de nous même et pressés de rentrer chez nous montrer ça aux parents !
Je ne suis pas vraiment photographe, car je ne suis pas un vrai technicien. Je suis autodidacte et j'ai donc des lacunes. Par exemple, je déteste les éclairages de studio, cela m'ennuie, je préfère mille fois la lumière du jour ou des bidouillages à base de lampes de poche, de bureau...  De ces faiblesses, de ces goûts, de ce travail, j'ai crée un style en constante évolution. Ces styles semblent parfois partir dans des sens opposés. C'est vrai, mais c'est ma façon de faire et de voir. Je suis admiratif, mais je ne pourrais jamais travailler comme
Robert Doisneau, les mêmes pellicules, les même atmosphères, jamais de brisure, de choc. C'est pour cela que j'aime autant d'artistes apparemment différents voir opposés: Andy Warhol, Marc  Rothko et Robert Mapplethorpe par exemple. Ce sont ces liens infimes  qui me passionnent...
En photo, la beauté m'intéresse mais ce n'est pas mon but de création! Je recherche la force vraie au travers de la lumière, l'équilibre ou le point de rupture. Un de mes buts est de prendre la photo d'un esprit, d'un "
fantôme". Non en le capturant sur la pellicule seulement, mais en trouvant la formule poétique, Artistique et scientifique pour déchirer le voile. Selon moi les esprit "vivent" parmi nous, dans une dimension extrêmement proche et insondable à la fois. Mais cette recherche est dangereuse et interdite, le risque est immense....
Pour revenir à cette première image, je  l'ai nommé "Clita" pour son
atmosphère sexuelle, sulfureuse et  féminine. Ce n'est pas une image poétique, mais plutôt un bouquet de guerrières prêtent au combat et à la destruction, en même temps c'est une image de force de renaissance spirituelle par la sexualité, non par le plaisir mais plutôt pour la fécondité. Dans le film "Alien" il y a  aussi des mères qui enfantent des monstres...des monstres parfaits...




  "
        Enta"-Nature Immobile-1993

  Cette série se nomme "
  Nature immobile" en traduction de l'Anglais:  Still Life, qui me semble plus juste et plus fin que le lourd: "Nature  Morte".
"Enta" est le pendant masculin de Clita. C'est
une fleur  très légèrement en érection dans son vase. Sa présence est masculine car très féminine, c'est autant une fleur, qu'un nuage ou encore un insecte. Cette photo se passe de beaucoup de commentaires. c'est un hymne au Japon et à la délicatesse d'un baiser derrière l'oreille...

    Un baiser derrière l'oreille...
  Olivier J


     
 

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Commentaires
A
je me suis trompée dans mon mail
A
Bonjour,<br /> <br /> je cherche des informations sur un artiste Strasbourgeois que j'ai vue dans cette ville<br /> voici le mail que j'ai reçu lors d'une expo.<br /> mais depuis plus rien.<br /> <br /> <br /> Merlet P. est un artiste pornographe Strasbourgeois (France). Il s'inspire de la pornographie cinématographique, des régimes décadents (pornocratie pontificale, Saturnales...), de ses fantasmes, de la bande dessiné, pour fabriquer des oeuvres machines (hybride de Mutoscope, de vibromasseur, de confessionale, salon de massage), les Phantasmachines.<br /> <br /> Il n'hésite pas à participer à la productions de séquences pornographiques intégrées dans certaines de ses oeuvres. En exemple sa performance "169 bouches un homme" (machine du même nom), ou il convia 169 femmes pour la plupart masquées et de tout âges à lui prodiguer une fellation. <br /> <br /> Les séquences vidéos réalisées dans ses projets ne sont jamais visibles sur un autre support que celui des phantasmachines, elles sont partie intégrante de l'oeuvre..<br /> <br /> Il ne se définie pas comme décadentisme, mais comme un révélateur de notre société de consomation de corps. Il ne se situe pas en dehors de cette société, mais comme un artiste abdique des ces images extérieures, les recréant dans son filtre intérieur.<br /> <br /> Certaine Phantasmachines sont dénué de vidéos et appel à la rencontre sensuelle des autres, par la participations du publique (le confessionnale des gants) <br /> <br /> Ses oeuvres sont visibles, lors d'expositions éphémères intégrées aux événements non officiels (voir la compagnie Dinoponéra) dans des "Pénis arcade" équivalent des galeries "Penny arcade" du débuts du XX siècle
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