Ma Photo/ Son Texte: Sur les Traces d'Arthur et de Jim...
Père Lachaise-Paris-Tombe de Jim Morrisson-1990
Le 28 janvier dernier, j'avais fais paraître une première fois ici cette image prise en 1990 au père Lachaise, d'un jeune homme ressemblant à Arthur Rimbaud, assis tout prêt de la tombe de Jim Morrisson, je vous invite à relire cet ancien Post ICI , pour mieux comprendre l'origine, le contexte de cette image et la Poésie qui suit.
Manbuss
à écrit cette poésie que j'aime vraiment à partir de cette photographie
et le résultat est tout à fait dans l'esprit de Rimbaud et de Morrisson
je trouve et de l'image elle même bien sûr, tout en gardant un style
très personnel. Manbuss Anime plusieurs Weblogs dont le principal se
nomme: "Dispersé" , Il écrit des poésies au style tranchant et unique que je vous conseille vivement de découvrir ! Lisez le et commentez votre lecture !
Le Post contenant son texte et mon image est visible ICI voici donc son Texte...
"Oubliez-moi !
Je revendique l’absurde intemporalité d’un instant.
Un temps improbable d’oubli où je ne vois plus, je ne crois plus en vous, masse idolâtre et confuse…
Je suis autre sensation, autre souffle lointain de désenchantement farouche furieux fou et libre.
Je
ne vous entends plus absolument étranger à vos chants litanies et
prières minuscules, je ne suis plus que vent et désert et je marche
seul enfin, abandonné volontaire fuyant la crasse infecte de vos
espoirs redoutables de stupidité vaniteuse.
A moi l’histoire d’une
de mes folies ! Oui, encore! Je me ferai ange fou et rodeur fabuleux
des chemins perdus, enfin marcher sur les cailloux d’un pas implacable
pour tracer l’errance mystique d’un absent magnifique.
Je pars, je
ne suis plus, vous ne m’aurez pas, jamais! J’ai avalé bien plus fort
que vos poisons misérables et sans espaces, vous ne saurez jamais que
j’ai vu plus grand, plus loin, plus grandiose malgré tout, à en perdre
le regard dans un feu imperturbable et immense, silencieux puissant et
si lointain.
C’est l’horizon de l’homme, le point de l’absolue
perdition où je veux être étonné, ange fou de vent et de feu, intense
abandonné heureux.
Je respire encore vos vies sans goût dans ma
tristesse magnifique et comme les fleurs blessées dans leur beauté
vaine je m’ennuie de ma propre présence…
La votre n’a que peu d’importance, recueillez-vous faites silence moi je ne vous dirais pas qu’il y a plus immense."
Texte: Manbuss-Juin 2005 & Photo: Olivier Jollant-1990